Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile et mère dévouée, a récemment partagé des aperçus de sa vie avec son fils Paul, âgé de deux ans, dans une conversation avec le magazine “Gala”. Cette célèbre danseuse de l’Opéra de Paris concilie sa carrière artistique exigeante avec sa vie de mère célibataire, une tâche qu’elle aborde avec force et détermination.
Un équilibre délicat entre carrière et maternité
Malgré les défis inhérents à sa situation, Marie-Agnès Gillot n’a jamais laissé sa vie professionnelle affecter sa maternité. Elle a confié qu’elle est le seul soutien de son fils, soulignant que “son père n’est pas un acteur présent dans leur vie”. Ce choix assumé ne diminue en rien l’intensité de l’amour et de l’engagement qu’elle porte à Paul. Elle déclare avec ferveur : “Je suis le seul à subvenir aux besoins de mon fils.” Cette déclaration illustre sa détermination à offrir une vie épanouie à son fils, en jonglant avec ses répétitions et ses performances artistiques.
La routine quotidienne d’une mère danseuse
Dans son entretien avec “Gala”, Marie-Agnès a révélé qu’elle n’a pas de nounou pour Paul. Au lieu de cela, le gardien de son immeuble assume le rôle de ramener Paul de la garderie chaque jour à 17h30, permettant à Marie-Agnès de retrouver son fils une heure plus tard. Cette organisation témoigne de sa capacité à gérer son temps de manière efficace, tout en restant proche de son fils.
La danseuse étoile, habituée au mouvement constant, puise son énergie dans la joie et l’innocence de son enfant. Elle avoue même que ces responsabilités lui apportent une force décuplée : “Cela décuple ma force!”, a-t-elle affirmé à la fin d’une représentation moderne, démontrant ainsi que son rôle de mère nourrit sa passion pour la danse.
Une détermination forgée par les épreuves
Marie-Agnès Gillot n’est pas étrangère aux difficultés. Dès son enfance, elle a combattu une double scoliose, portant un corset pendant six ans. Cette épreuve a été une occasion de canaliser sa colère vers la réussite. Elle a continué à danser jusqu’au quatrième mois de sa grossesse, portant une petite ceinture, et s’est entraînée jusqu’au septième mois, ce qui démontre son engagement indéfectible envers sa passion.
Son expérience de la maternité l’a remplie d’une profonde satisfaction, malgré les changements physiques qui l’accompagnent. Elle se remémore avec humour comment elle a pris dix-sept kilos pendant sa grossesse, mais qu’elle se sentait merveilleusement bien. “J’avais pris dix-sept kilos, mais je me sentais tellement bien,” confie-t-elle avec un rire. Et elle ajouta : “Je parie que certaines personnes pensaient que je souffrais d’aérophagie.” Son fils, Paul, né par césarienne, est décrit comme un enfant calme qui lui apporte une joie immense.
La danse comme héritage familial
Marie-Agnès continue de transmettre sa passion pour la danse à son fils. Dès ses premiers mois, Paul l’accompagnait lors de ses répétitions, porté sur son ventre à la manière traditionnelle africaine. Aujourd’hui, Paul est devenu une partie intégrante de sa vie quotidienne, lui donnant la force de regarder vers l’avenir.
Marie-Agnès fait désormais partie du jury de “Danse avec les stars”, un rôle qu’elle occupe avec fierté et qui enchante son fils. Elle se remémore avec tendresse : “J’en possède actuellement un à la demande de mon fils Paul,” faisant référence à sa participation à l’émission.
Un parcours personnel marqué par l’abandon
Dans son autobiographie à paraître, “Sortir du cadre”, Marie-Agnès Gillot se livre sur un épisode traumatisant de son enfance : l’abandon par son père alors qu’elle n’avait que quatre ans. Cet événement l’a profondément marquée et l’a poussée à suivre une psychothérapie à l’âge de 19 ans.
Malgré cette épreuve, Marie-Agnès a pu se reconstruire grâce au soutien de Jean-Paul Gillot, son beau-père, dont elle a choisi de porter le nom. Elle se remémore avec affection la manière dont il est entré dans sa vie, lors d’un épisode cocasse qu’elle partage avec humour : “Un jour, je lui ai demandé s’il voulait pas rencontrer ma mère,” et cela a fonctionné.
Un hommage à sa mère
Le décès de sa mère, grande admiratrice de “Danse avec les stars”, a été une perte immense pour Marie-Agnès Gillot. En rejoignant le jury de l’émission, elle souhaite lui rendre hommage, déclarant qu’elle sera toujours dans ses pensées durant le spectacle. “Je voulais vraiment la rendre fière,” avoue-t-elle, consciente de l’importance de ce geste symbolique.
Avec une carrière impressionnante à l’Opéra de Paris et une place au jury de “Danse avec les stars”, Marie-Agnès Gillot continue de surprendre et d’émerveiller son public. Sa vie de mère célibataire est un témoignage de sa résilience et de son amour inconditionnel pour son fils, qui reste sa plus grande source de motivation.